Réflexion autour du lexique

Je lance une discussion pour entamer la discussion, avec l'idée qu'on peut noter nos réflexions et nos liens ici pour nourrir la discussion de la semaine prochaine.

Je commence avec l'article qui m'a convaincu de ne plus employer le terme esclavage dans le cadre de la loi travail : https://joaogabriell.com/2016/03/21/cessez-demployer-le-concept-desclavage-pour-parler-de-la-loi-travail/

Je trouve ca interessant comme point vue. Après je suis triste du constat de "l'internationalisme paternel", je trouve ça tellement dommage après c'est indéniable l'internationale communiste trotkiste (ou non) ne s'encombre peu même pas de considérations de genres ou de racialisés, après la révolution de toute façon nous serions instantanement égaux, prolétaires du monde entier unissez vous ahah ^^...

Pour le terme "esclave" je propose d'invoquer plutot l'imaginaire des mines de charbon si nous désirons faire de l'hyperbole autour de notre exploitation "Loi travail le coup de grisou" ou je sait pas, "Exploitation capitaliste, du coup de grisou à l'AVC" ^^

Sinon par rapport aux problèmatiques décoloniales j'ai lu le livre de Houria Bouteldja "Les Blancs, les juifs et nous" chez la fabrique, qui propose un contrat "d'amour révolutionnaire" entre nous, l'extrème gauche blanche et ce qu'elle appelle "les indigènes". Je peux le prêter si ca intéresse, j'ai aussi Les Damnés de la terre de Frantz Fanon qui est incroyable à lire, ultra beau en plus d'être marquant politiquement !

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